The Rocky Horror Picture Show


Une nuit d’orage, la voiture de Janet et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences.

The Rocky Horror Picture Show (1975 ;1h40) film américain réalisé par Jim Sharman avec Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Botswick…

D'habitude, je ne suis pas un grand adepte des comédies musicales. Elles ont vite tendance à m'ennuyer voire pire. Parce que le registre musical n'est pas toujours, ni souvent, proche de ce que j'affectionne. Ceci étant dit, le Rocky Horror Picture Show (RHPS) n'est pas une comédie musicale comme les autres. Rock and Roll, sexe et Science Fiction sont au programme de ce petit monument audiovisuel.

Brad et Janet sont deux jeunes fiancés. Propres sur eux, ils suivent les préceptes qu'il faut dans une société bien pensante. Par ailleurs érudits, ce sont des jeunes gens sains dans des corps sains. Autrement dit, tout le contraire des habitants du manoir de Frank N Furter. Alors que les tourtereaux roulaient sous une pluie battante pour retrouver Dr. Scott, leur ancien professeur et mentor, ils crèvent une roue de la voiture. Quel hasard ?! A proximité d'une grande bâtisse, ils espèrent encore qu'ils pourront joindre des proches. Mais plutôt qu'un coup de main, c'est davantage des coups de reins qu'ils vont y trouver. L'une et l'autre. Frank N Furter, a sweet transvestite, les invite à danser le Time Warp et à faire connaissance avec Rocky, sa créature et esclave sexuel. Entre Riff Raff, Magenta, Columbia, le tableau est pour le moins épique. Or, d'où viennent donc ces étranges énergumènes qui semblent bien étrangers aux « bonnes » mœurs et plutôt adeptes des mœurs qui font du bien ? Là est le cœur de l'intrigue. A grand renfort de morceaux rock plutôt glam que David Bowie n'aurait pas renié, on suit les péripéties de ce couple pris entre les mains de Frank.

Le scénario n'est pas franchement complexe. Il est un prétexte plus qu'autre chose. Prétexte à chansons (et ça tombe bien : elles sont quasi toutes excellentes), prétexte à scènes cocasses, comiques ou tragiques. Le RHPS est une ambiance plus qu'autre chose. N'oublions pas non plus qu'il s'agit à l'origine d'une pièce de théâtre (encore jouée de temps à autre il me semble). Certes, le film a une aura un kitsch comme celle qui entoure Forbidden Zone, un autre film du même acabit (avec Dany Elfman, compositeur attitré de Tim Burton et aussi chanteur de feu Oingo Boingo). Mais, cela fait son charme également. Le RHPS est un trip, une franche déconnade diablement bien foutue. Même après une quantité de visionnages que les appendices de mon corps ne sauraient comptabiliser, je le tiens toujours en aussi haute estime.

Pour le plaisir, un extrait d'une des scènes mémorables : l'arrivée de Frank N Furter. How about that ?



Note : IV

Les Murmures.

Commentaires

  1. Super DVD qu'on m'a offert pour mon anniversaire.

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  2. J'en profite pour rendre hommage à Jad Wio, grâce à qui j'ai découvert une version francisée de la chanson mise en lien (Gentil Travesti, sur Monstre Toi).

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