Bifrost N°65 : Christian Léourier


Dans son souci, au fil des numéros et depuis plus de 15 années, de tisser un panorama le plus complet possible du large champ des littératures de genre, Bifrost à toujours veillé à porter son regard aussi bien sur les auteurs francophones qu’étrangers, contemporains que classiques. Ainsi, après avoir abordé une immense référence anglophone, l’auteur de Dune, Frank Herbert, dans notre numéro 63, puis un jeune auteur français résolument moderne dans notre 64e livraison, en la personne de Jérôme Noirez (et avant de retourner du côté des fondateurs américains avec Isaac Asimov dans le Bifrost 66), notre 65e opus consacrera un large dossier à un auteur lui aussi francophone mais plus ancien, un écrivain quelque peu oublié (il écrit peu, et œuvre qui plus est depuis des années dans le domaine du roman jeunesse pour l’essentiel), et pourtant ô combien attachant, le romancier français Christian Léourier.

Mon premier numéro de Bifrost. C'est un petit événement. Qui plus est, l'auteur à l'honneur dans ce numéro m'était parfaitement inconnu. L'interview fleuve nous présente une personnalité pour le moins intéressante, au parcours riche. La nouvelle -prolongement d'un univers déjà exploré- laisse entrevoir le style et l'ambiance de l'œuvre de Léourier. Je dois bien dire que j'ai davantage dévoré l'interview que cette dernière.

Pour en rester au rayon des nouvelles qui inaugurent ce numéro, outre la précédente, j'ai eu le plaisir de retrouver un auteur qui m'avait marqué récemment : Thierry Di Rollo. Là aussi l'auteur nous propose un prolongement d'une œuvre plus grande et qui m'est inconnue (pour l'instant). Même avec ma méconnaissance de cet univers, j'ai accroché au style (ça, je le savais déjà) et à l'ambiance qui se dégage de cette créature et de son errance indéterminée. Un parfum d'apocalypse à l'échelle de l'être, un univers que je vois monochrome. Il me tarde de mettre la main sur Bankgreen pour avoir l'ensemble des pièces du puzzle. Au rang des pièces originales, je demande Nina Kiriki Hoffman avec le récit d’un étrange marchand de souvenir (pas impérissable) et le très séduisant Essai à froid d’Eric Brown.

Ce n'est pas une surprise pour une revue littéraire : il y a des chroniques. La plupart sont alléchantes et vont certainement donner lieu à un agrandissement de la PàL. Cependant, j'ai souvent tendance à lire les critiques d'œuvres qui m'interpellent déjà. Par ailleurs, et même si je ne sais pas s'il s'agit d'une habitude de Bifrost, j'ai parcouru avec un intérêt certain le balayage du coin des revues.

Nous arrivons déjà au bout de ce numéro, pourtant dense, avec un article sur ce qui nous obnubile tous, qu'on veuille y croire ou (au contraire) qu'on en ait marre des discours abracadabrantesques (pour une fois que je peux le placer celui là) : la fin du monde ! C'est pour bientôt, et on a déjà recensé les principales causes. Avec peu de probabilité manifestement.

Enfin, le moment promis et attendu : les razzies. Ce sont mes premiers, par la force des choses. Aussi, je me vois mal les comparer aux autres années. Bon... disons que j'ai souri.

Au final, je ne suis pas déçu de mon cadeau de Noël et j'attends avec impatience la suite !

Note : III

Les Murmures.

P.S. : je me permets juste d'ajouter une petit chose à l'article de Les Murmures. Si, comme lui, vous désirez vous abonner à la revue Bifrost, rien de plus simple ! En effet, il vous suffit de suivre ce petit lien...

A.C. de Haenne


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Commentaires

  1. Bienvenue en Bifrosty !
    Tout comme toi, j'ai dégusté ce numéro (il ne me reste que les nouvelles). Pour les Razzies, eh bien, j'ai trouvé ça moins drôle et surtout moins méchant que l'année dernière. Et aussi beaucoup plus auto-flagellant.

    A.C.

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