Terre, planète impériale, de Arthur C. Clark


Sur Titan la famille Mckenzie règne sans partage. Le grand-père ayant fait fortune en exportant sur terre de l’hydrogène. Invité par le président des Etats-Unis pour les célébrations du 500ème anniversaire de la constitution, les Mckenzie décident d’envoyer Duncan, le petit-fils. Ce dernier est très heureux de se rendre sur la planète bleue qu’il n’a jamais visitée. Il espère surtout y retrouver la belle Calindy. Un amour d’enfance dont il n’a plus eu de nouvelles...

Terre, planète impériale n’est pas le meilleur livre d’Arthur C. Clark, loin s’en faut. L’intrigue est des plus basiques, les personnages peu travaillés, et l’américanisme de Clark très, heu…américain.

J’offre, d’ailleurs, son poids en burger et soda, à qui comptabilisera le nombre de phrase à la gloire de ce magnifique pays, contenu dans l’ouvrage. Moi j’ai la flemme. Peut-on en vouloir pour autant à l’auteur de 2001 et de Rendez-vous avec Rama ? Non, car c’est quand même un grand écrivain de SF qui est aux manettes de ce vaisseau. Et que je sache, les habitants de Gotham n’ont jamais lâché Batman, même lorsque celui-ci avait un coup de mou. Bref, il faut lire Terre, planète impériale pour la ballade en vaisseau jusque sur terre. Les descriptions de l’espace et de Titan, ainsi que les quelques passages inspirés dans lesquelles Duncan découvre la terre et ses plaisirs (comme le miel, par exemple). Il y a aussi une réflexion intéressante sur le clonage où l’auteur se base sur le point de vue du clone.

En conclusion je dirai que Terre, planète impériale peut se révéler être une lecture distrayante au bord de la piscine. Mais il faut pour cela du soleil et une boisson fraîche à base de feuille de coca.

Jean-Marie Garniel 

chronique réalisée par un padawan dans le cadre du Summer Star Wars


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